jeudi 19 février 2015

L'ouverture

L’acceptation de soi, avec ses bons et ses mauvais côtés, facilite l’ouverture. C’est sur cet ensemble à la fois fort et fragile que l’on développe la confiance utile pour aborder l’inconnu sans peur.
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Accepter sa finitude convie aussi à la rencontre pour trouver une aide, compléter ses connaissances, aller plus loin dans sa quête de sens. Ce projet de déploiement a généré pour moi tant de rencontres enrichissantes et d’opportunités de m’ouvrir à d’autres regards sur la vie. L’acceptation de l’autre tel qu’il est, avec ses forces et ses faiblesses, permet d’aller à sa rencontre sans a priori et de faire émerger des solutions qui n’avaient pas été envisagées.

L’acceptation des situations difficiles se révèle une opportunité pour trouver la voie du mieux vivre, comme le formule Jean-Yves Leloup (1): « … au cœur même de la souffrance, de la souffrance acceptée, non pas seulement passivement, il y a quelquefois au cœur même de cette douleur « passage » vers un état qui est comme au-delà de la souffrance, que la souffrance ne peut atteindre. ».

Les traditions de sagesse suggèrent de se libérer de son ego. Ainsi, Jean-Yves Leloup commentant l’Evangile de Thomas parle de l’ego comme "une immense crispation, un mécanisme de défense contre le flux de la vie qui nous porte et nous emporte"(2).
Sogyal Rinpoché définit l’ego comme une fausse identité adoptée par ignorance (3).
Don Marcelino indique que le médecin amérindien est soumis à trois tentations de l’ego (l’abus de pouvoir, l’orgueil et le désir d’argent) dont il faut se protéger.

Extrait de "La Calade"