jeudi 27 novembre 2014

Le silence


Un silence qui nous révèle à nous-mêmes, un révélateur comme une lumière par contraste. Bien sûr, il fait un peu peur lui aussi et parfois beaucoup car il nous oblige à nous retrouver face à nous-mêmes, à affronter nos peurs quand on le peut et à nous libérer d'elles parfois.
 Mais comme tous les outils, le silence peut servir à bâtir ou à détruire ; alors restons prudent avec lui et utilisons le avec précaution et en conscience sans en abuser. Il doit rester un outil pour soi ou pour le pédagogue.

A mon sens il n'est pas un objectif ni une fin.
Il y a donc deux silences dont je souhaite parler :
Le premier, la base, le socle sur lequel se formera le second est le silence intérieur. Espace de calme, de paix et de sérénité, le silence révélateur du non verbal, de l'être. Il demande un travail sur soi-même et nécessite parfois au début surtout un silence extérieur.
Le second est le silence de l'écoutant qui peut ainsi accueillir la parole ou le silence de l'autre et en faire un espace de paix et de bienveillance, c'est un silence partagé.

Pour parvenir à ces silences il faut parcourir bien des chemins.   
 
D'abord commencer par le silence comme absence de mots.  

Les mots sont un merveilleux moyen de communication mais dès qu'on prononce un mot, on limite, on enferme l'idée, la pensée derrière les grilles du langage (Werber).   

Les mots sont donc inutiles ? Pas du tout !! Ils sont même essentiels mais seul le silence peut les mettre en valeur ; comme dit Christiane Singer "Contrairement a ce que nous pensons, la parole n'est pas le contraire du silence, elle est la partie audible du silence. Elle est ce que sont les arbres a la forêt ; la forêt est ce qu'il y a entre les arbres et les arbres rendent visible la forêt"


Pour se procurer « La Calade » 10€ (frais de transport inclus) : tonglen.association@gmail.com